Statement of Solidarity with Trans Youth | Déclaration de solidarité avec les jeunes transgenres

The Centre for Gender Advocacy stands in absolute and unequivocal solidarity with trans children and youth — now and always. Whether at school, at home, or in public space, trans kids deserve to play, learn, and thrive free from discrimination.

We call on all members of our community to continue to stand up for the rights of trans children and youth, and to refuse to limit that work by conceding to Islamophobic rhetoric that would deny the reality of right wing coalition building that has escalated across North America in recent years. The Centre stands in solidarity with our queer and trans Muslim community members who are deeply impacted by rises in anti-trans sentiment, but also by legal restrictions like Bill 21 which denies public service positions to workers who wear hijabs, turbans, or other markers of faith. Like legal attacks on our queer and trans community, acts such as Bill 21 deliberately limit access to public life and labour and target bodily autonomy. The Centre for Gender Advocacy stands for everyone’s right to gender self determination and bodily sovereignty, and our work is made possible through leadership and support from Arab and Muslim queer and trans people and allies who are now and always will be vital members of our community. 

Centre staff have supported the counter-protests on both September 20th and October 21st against the 1 Million March, and will continue to support future actions in the name of the safety and autonomy of trans children as a Centre for Gender Advocacy contingent. The 1 Million March calls for  “the elimination of the Sexual Orientation and Gender Identity (SOGI) curriculum, pronouns, gender ideology and mixed bathrooms in schools”. While there may be those who attend the march in the name of children’s rights, what the 1 Million March is calling for will not protect children. It is the position of the Centre that children belong first and foremost to themselves, and that children’s rights to life, survival, and development as laid out in the Convention on the Rights of the Child includes trans children’s rights to self determination and bodily autonomy. Children are protected when they are free to decide for themselves how they want to be called and who they want to be, and when their dignity and self knowledge is respected and nurtured by their caregivers, families, peers, and educators. Denying the existence of trans youth will not protect them, nor will limits on the education children receive.   

Trans children, youth, and adults regardless of race, religion, citizen status, or relative access to markers of health deserve the opportunity to live joyfully within a supportive community, where we are free to learn, grow, and determine for ourselves who we want to be. The Centre will continue to provide services, resources, and support in line with this goal towards queer and trans liberation.

Always in solidarity.


Le Centre de lutte contre l’oppression des genres tient une solidarité absolue et sans équivoque à l’égard des enfants et des jeunes transgenres – aujourd’hui et toujours. Que ce soit à l’école, à la maison ou dans l’espace public, les enfants trans méritent de jouer, d’apprendre et de s’épanouir sans discrimination.

Nous demandons à tous les membres de notre communauté de continuer à défendre les droits des enfants et des jeunes transgenres et de refuser de limiter ce travail en cédant à la rhétorique islamophobe qui nierait la réalité de la formation de coalitions de droite qui s’est intensifiée dans toute l’Amérique du Nord ces dernières années. Le Centre est solidaire des membres de la communauté musulmane queer et trans qui sont profondément affectés par la montée des sentiments anti-trans, mais aussi par des restrictions légales comme le projet de loi 21 qui refuse des postes dans la fonction publique aux travailleurs qui portent des hijabs, des turbans ou d’autres signes de foi. Comme les attaques juridiques contre notre communauté queer et trans, des actes tels que le projet de loi 21 limitent délibérément l’accès à la vie publique et au travail et ciblent l’autonomie corporelle. Le Centre de lutte contre l’oppression des genres défend le droit de chacun à l’autodétermination du genre et à la souveraineté corporelle, et notre travail est rendu possible grâce au leadership et au soutien des personnes queer et trans arabes et musulmanes et de leurs alliés, qui sont aujourd’hui et seront toujours des membres essentiels de notre communauté.

Le personnel du Centre a soutenu les contre-manifestations du 20 septembre et du 21 octobre contre la Marche 1 Million, et continuera à soutenir les actions futures au nom de la sécurité et de l’autonomie des enfants transgenres en tant que contingent du Centre de lutte contre l’oppression des genres. La Marche 1 Million appelle à “l’élimination du programme scolaire sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre (SOGI), des pronoms, de l’idéologie du genre et des salles de bain mixtes dans les écoles”. Même si certains participent à la marche au nom des droits de l’enfant, les revendications de la Marche 1 Million ne protègent pas et ne protégeront pas les enfants. C’est la position du Centre que les enfants appartiennent avant tout à eux-mêmes et que les droits des enfants à la vie, à la survie et au développement, tels qu’ils sont énoncés dans la Convention relative aux droits de l’enfant, comprennent les droits des enfants à l’autodétermination et à l’autonomie corporelle. Les enfants sont protégés lorsqu’ils sont libres de décider eux-mêmes comment iels veulent être appelés et qui iels veulent être, et lorsque leur dignité et leur connaissance de soi sont respectées et nourries par leurs soignants, leurs familles, leurs pairs et leurs éducateurs. Ni le fait de nier l’existence des jeunes transgenres, ni le fait d’imposer des limites à l’éducation qu’ils reçoivent ne protégeront les enfants.

Les enfants, les jeunes et les adultes trans, indépendamment de leur race, de leur religion, de leur statut de citoyen ou de leur accès relatif à des marqueurs de santé, méritent de pouvoir vivre joyeusement au sein d’une communauté qui les soutient, où ils sont libres d’apprendre, de grandir et de déterminer par eux-mêmes qui ils veulent être. Le Centre continuera à fournir des services, des ressources et du soutien dans le cadre de cet objectif de libération queer et trans.

Toujours en solidarité.