Marche Commémorative pour les Femmes Disparues et Assassinées
Le 14 février, 15 h00
Square Cabot (Atwater et St. Catherine)
Avec prises de paroles de:
Nakuset, du Foyer pour Femmes Autochtones de Montréal
France Robertson, de Femmes Autochtones du Québec
Karine Gentelet, Amnistie International
Et performances musicales de :
Tiohtiake Singers
Pourquoi venir à la Marche et ce, accompagné du plus grand nombre de personnes possible! :
· La violence faite envers les femmes est le reflet d’une société malade.
· Ce symptôme affecte chaque jour des milliers de communautés au Québec, au Canada et dans le reste du monde.
· Depuis 1980, entre 583 et 3000 femmes autochtones ont disparu ou ont été assassinées au «Canada ».
· Malgré une hausse des violences, le gouvernement fédéral continue de couper le financement des organisations qui luttent pour la dignité et la reconnaissance des femmes autochtones
Une telle société, qui perpétue le sexisme et le racisme ne nous convient pas : nous en avons ASSEZ!
Coupures à Soeurs par l’esprit! Un nouvel affront aux femmes autochtones!
Venez montrer votre soutien pour la survie de l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) et de leur campagne Sœurs par l’esprit (SIS) qui, depuis sa création en 2004, a travaillé à sensibiliser la population et à compiler des données sur la violence faite à l’égard des femmes et des jeunes femmes autochtones au Canada. L’association a su forger des liens solides avec les femmes autochtones, leurs familles et leurs communautés. Sœurs par l’Esprit a organisé la dernière marche annuelle commémorative pour les femmes autochtones disparues et assassinées. Cette dernière a prit place dans plus de 86 communautés au Canada et dans une communauté au Nicaragua.
Malgré ses avancées au niveau de la recherche, le gouvernement a tenu SIS dans le néant concernant son financement pour une durée de huit mois, soit depuis la publication du budget du Canada en mars 2010. À ce moment, 10 millions de dollars avaient été promis afin de «régler la question des disparitions et des assassinats de femmes autochtones ». Ce n’est qu’en novembre 2010 que le gouvernement a finalement confirmé les pires craintes de plusieurs militant-e-s, organisateurs-trices et même député-e-s de l’opposition:l’argent n’est pas octroyé aux fonds de recherche de Sœurs par l’esprit. Au contraire, cet argent sert désormais le gouvernement canadien ainsi que les forces de l’ordre en mettant en œuvre une nouvelle politique en matière de violence conjugale : accroître le pouvoir de la police en leur permettant, par le biais d’un amendement au Code criminel, d’effectuer de l’écoute électronique sans mandat. Ainsi, dans des cas d’urgence, la police est en mesure d’obtenir des mandats multiples en lien avec une seule application. Cela aura pour effet d’augmenter la criminalisation des femmes et des communautés autochtones. De plus, cela entraînera une pratique policière sans fondement de recherche et sans collecte de données. À cela s’ajoute une relation historique de méfiance entre les communautés autochtones et la police qui a été maintes fois impliqués dans un certain nombre de dossiers d’altercations violentes envers les femmes autochtones. Gladys Tolley, par exemple, a été tuée par la Sûreté du Québec en 2001 et personne n’a jamais été traduits en justice. Sa fille, Bridget Tolley, a fait de la pression pendant des années afin qu’une enquête indépendante prenne forme, mais celle-ci a récemment été refusée.
Assez c’est assez!! Nous n’assisterons pas à la destruction des programmes en appuie aux Premières nations, comme nous l’avons vu cette année avec les coupures à la Fondation autochtone de guérison et de la First Nations University en Saskatchewan. Ces derniers sont essentiels à la sécurité physique, à la santé mentale et émotionnelle et aux luttes politiques des femmes autochtones et des communautés autochtones.
Memorial March for Missing and Murdered Women
Monday, February 14, 3pm
Cabot Square (Atwater Park)
Atwater & St. Catherine
Invited guests include:
Nakuset (Native Women’s Shelter of Montreal)
France Robertson (Quebec Native Women)
Karine Gentelet, Amnistie International
And musical performances from :
Tiohtiake Singers
Why you should come to the March and bring others:
Violence against women is an ever-present symptom of a sick society. It continues to affect communities all over Québec, Canada and the rest of the world.
Since roughly 1980, Between 583 and 3000 Indigenous women have gone missing or been murdered in “Canada.”
Despite an increase in the number of violences, the federal government is still cutting funding for those organizations who fight for the dignity of native women.
We can’t agree with a society that still accepts sexism and racism:
we are FED UP !
Funding cuts for Sisters in Spirit! Another blow to the cause of Native Women!
Come out and show support for the survival of the Native Women’s Association of Canada’s (NWAC) and their unprecedented Sisters in Spirit campaign (SIS), which, since it’s inception in 2004, has worked to raise awareness on and compile data about violence against Native women and girls in Canada. In that time they have forged strong relationships with women and their families and communities. The last annual Sisters in Spirit March and Vigil was organized by over 86 communities across Canada, with one in Nicaragua.
In spite of this progress, the government held SIS in funding limbo for 8 months, ever since the release of Canada’s 2010 budget back in March, when $10 million was promised to “address the issue of missing and murdered Native women.” It wasn’t until November 2010 that the government finally made the announcement that confirmed the worst fears of many activists, organizers, and even opposition MPs: the money would not go to fund SIS research, but would instead fulfill the government’s new idea of safety for women, and include requirements for enhanced police power: amendments to the Criminal Code to allow police to wiretap without warrants in emergencies and obtain multiple warrants on a single application. This will not only increase the likelihood of criminalization of women and Native communities, but will be expected to operate without the backbone of research and data collection. Add to this the historical and ongoing relationship of distrust between many Native communities and police, who are themselves implicated in a number of documented violent altercations with Native women. Gladys Tolley, for instance, was killed by the Surete du Quebec in 2001 and no one was ever brought to justice. Her daughter Bridget Tolley has pushed for an independent investigation for years and was recently refused.
ENOUGH is ENOUGH!! We will not stand for the continued stripping down of First Nations programs essential to the physical safety and mental and emotional health of Native women and Native communities, as we have seen earlier this same year with the Aboriginal Healing Foundation and First Nations University.
On February 14th, show your love and walk for Justice!
For more information : justiceformissing@gmail.com, missingjustice.ca